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jeudi 10 décembre 2009
Dépistage, suivi de l'hypertension artérielle
Qu'est-ce que l'hypertension artérielle ? 1
ÉVALUATION DU RISQUE CARDIO-VASCULAIRE 3
Auto mesure et mesure ambulatoire de la pression artérielle sur 24H 6
TRAITEMENT NON PHARMACOLOGIQUE : MESURES HYGIÉNO-DIÉTÉTIQUES 6
Qu'est-ce que l'hypertension artérielle ?
L'hypertension artérielle c'est quand les parois des artères deviennent moins souples et opposent une résistance au passage du sang.
Le cœur envoie le sang dans les artères lors de la systole.
Le brassard serré sur le bras empêche le sang de passer par l'artère, le pouls est inaudible.
Nous desserrons le brassard, le poul devient audible à une valeur systolique de 140 mmgHg.
Nous desserrons jusqu'à ne plus entendre le pouls c'est la valeur diastolique du cœur au repos : 90 mmHgAu-dessus de ces valeurs, les veines sont trop raides et il faut une forte pression pour empêcher le sang de passer, donc le cœur se fatigue et c'est le signe que les parois artérielles se sont durcies par le cholestérol et les dépôts de calcium.
L'HTA est définie de façon consensuelle par une Pression Artérielle Systolique supérieure ou égale à 140 mmHg et/ou une Pression Artérielle Diastolique supérieure ou égale à 90 mmHg, mesurées au cabinet médical,.
Techniques de mesure de la pression artérielle.
• minimum 2 mesures par consultation (une mesure à chaque bras au cours de la 1re consultation)
• avec un appareil validé, un brassard adapté à la taille du bras et placé sur le plan du cœur
• chez un patient en position couchée ou en position assise depuis plusieurs minutes
• avec recherche systématique d'une hypotension orthostatique (particulièrement sujet âgé, diabétique)
Dr Benoît Tyl On a l'âge de ses artères (rigides).
Il est important de mieux comprendre les modifications corporelles dues à l'âge, en particulier les modifications artérielles qui jouent un grand rôle.
Le changement structural principal consiste en une dégénérescence de la média conduisant à une rigidité accrue des grandes artères élastiques.
Cette rigidité majore l'onde artérielle incidente et hâte le retour de l'onde réfléchie, le tout se traduisant par une augmentation de la pression artérielle systolique et de la pression pulsée.
L'augmentation de la pression artérielle secondaire à une majoration de l'onde réfléchie conduit à un gaspillage de l'énergie déployée par le ventricule gauche et à une hypertrophie cardiaque.
Par ailleurs, l'augmentation de la pression pulsée et du stress vasculaire dus au flux tend à se propager à la microcirculation vulnérable des organes comme le rein et le cerveau et prédispose au risque d'infarctus cérébral lacunaire et d'albuminurie. Les traitements spécifiques sont limités.
La plupart des vasodilatateurs disponibles peuvent agir sur les artères les moins touchées et diminuer par la même significativement l'onde réfléchie et la pression aortique centrale.
Cet effet est susceptible d'aider à la régression de l'hypertrophie ventriculaire gauche.
Hashimoto J et Ito. Some mechanical aspects of arterial aging: physiological overview based on pulse wave analysis. Ther Adv Cardiovasc Dis 2009; 3 : 367-378
ÉVALUATION DU RISQUE CARDIO-VASCULAIRE
Facteurs de risque utilisés pour estimer le risque cardiovasculaire global RCG.
Âge (> 50 ans chez l'homme et > 60 ans chez la femme)
Tabagisme (tabagisme actuel ou arrêté depuis moins de 3 ans)
Antécédents familiaux d'accident cardio-vasculaire précoce infarctus du myocarde ou mort subite, avant l'âge de 55 ans chez le père ou chez un parent du 1er degré de sexe masculin infarctus du myocarde ou mort subite, avant l'âge de 65 ans chez la mère ou chez un parent du 1er degré de sexe féminin
AVC précoce (< 45 ans)
Diabète (diabète traité ou non traité)
Dyslipidémie : LDL-cholestérol ≥1,60 g/l (4,1 mmol/l) HDL-cholestérol ≤ 0,40 g/l (1 mmol/l) quel que soit le sexe
AUTRES PARAMÈTRES À PRENDRE EN COMPTE POUR LA PRISE EN CHARGE DU PATIENT HYPERTENDU
Obésité abdominale (périmètre abdominal1 > 102 cm chez l'homme et 88 cm chez la femme) ou obésité (IMC _ 30 kg/m2)
Sédentarité (absence d'activité physique régulière)
Consommation excessive d'alcool (plus de 3 verres de vin/j chez l'homme et 2 verres/j chez la femme)
ATTEINTE DES ORGANES CIBLES (AOC)
Hypertrophie ventriculaire gauche
Microalbuminurie : 30 à 300 mg/j ou 20 à 200 mg/l
MALADIES CARDIO-VASCULAIRES ET RÉNALES
IR (DFG <> 500 mg/j
AIT et AVC
Insuffisance coronarienne Artériopathie aorto-iliaque et des MI Stratification des niveaux de risque cardio-vasculaire
Auto mesure et mesure ambulatoire de la pression artérielle sur 24H
Ces compléments à la mesure conventionnelle permettent d'éviter les erreurs de diagnostic par excès (HTA blouse blanche) ou par défaut, plus rares (HTA masquée ou ambulatoire isolée) et, de s'assurer de la permanence de l'HTA.
L'« HTA blouse blanche » est définie par une PA au cabinet =140/90 mmHg alors que la PA ambulatoire est < 135/85 mmHg : nécessite une surveillance annuelle.
TRAITEMENT NON PHARMACOLOGIQUE : MESURES HYGIÉNO-DIÉTÉTIQUES
Qu'est-ce qui vous parait le plus facile à faire ?
limitation de la consommation en sel (NaCl) jusqu'à 6 g/j
réduction du poids en cas de surcharge pondérale, afin de maintenir l'IMC (indice de masse corporelle) en dessous de 25 kg/m2, ou à défaut, afin d'obtenir une baisse de 10 % du poids initial
pratique d'une activité physique régulière, adaptée à l'état clinique du patient, d'au moins 30 min, environ 3 fois par semaine
limiter la consommation d'alcool à moins de 3 verres de vin ou équivalent par jour chez l'homme et 2 verres de vin ou équivalent par jour chez la femme
régime alimentaire riche en légumes, en fruits et pauvre en graisses saturées (graisse d'origine animale)
arrêt du tabac, associé si besoin à un accompagnement du sevrage tabagique
Les mesures hygiéno-diététiques sont recommandées chez tous les patients hypertendus, quel que soit le niveau tensionnel, avec ou sans traitement pharmacologique associé.
jeudi 19 novembre 2009
sucre, sel, gras contenus dans nos aliments
de sel
de sucre
de matières grasses
Le comparateur : module d'échelle comparative de composition en sucre, sel et matières grasses, des aliments suivants :
céréales du petit déjeuner
confitures, miel et pâte à tartiner
Pains, biscuits et viennoiserie
Yaourts et desserts
Fromages
Soupes
Biscuits, barres chocolatées, pâtisseries
plats cuisinés
boissons sans alcool
Glaces sorbets et barres glacées
Jambon, ouef, poisson, viande
Charcuteries
condiments et sauces
Aliments pour apéritifs
Sandwichs et restauration rapide
Garnitures légumes et féculents
lundi 17 août 2009
lundi 18 mai 2009
dimanche 14 décembre 2008
troubles digestifs
Cas N°1 : Maux d’estomac
«J’ai mal à l’estomac», «J’ai des brûlures d’estomac», «Je sens des remontées acides et ça me brûle»…
Les maux d’estomac sont souvent favorisés par la consommation de certains aliments.
Evitez donc, entre autres,
- les mets épicés, acides ou riches en graisses,
- chocolat,
- café, thé, alcool, boissons gazeuses, jus d’agrumes… »
Nos conseils d’hygiène de vie
- « Prendre les repas assis, dans le calme, à heures régulières »
- « Manger lentement et bien mastiquer »
- « Boire quotidiennement au moins un litre de liquide (eau) par 24 heures,réparti en petites quantités tout au long de la journée »
- « Eviter de fumer »
- « Maintenir une bonne activité physique, ne serait-ce qu’en multipliant lesoccasions de marche »
Aujourd’hui, il existe pour vous des solutions médicamenteuses adaptées, demandez conseil à votre pharmacien.
Les signes d’alerte : demandez conseil à un pharmacien très rapidement
- Vous avez de plus de 45 ans
- Vous êtes traité par AINS
- Vous avez du sang dans les selles ou vomissement de sang
- Vous présentez une perte de poids
- Vous avez des vomissements persistants
- Des difficultés à avaler ou douleur à la déglutition
- Antécédents de cancers digestifs
- Antécédents d’ulcère gastro-duodénal
Cas N°2 : Maux d’estomac avec ballonnement
«J’ai mal à l’estomac…» et «…je me sens gonflé(e)», «…je suis ballonné(e)», «…j’ai des gaz»…
En cas de brûlures d’estomac avec ballonnements,
évitez les aliments favorisants plus particulièrement l’apparition de ballonnements tels que :
- pain frais
- légumes secs
- choux
- choux-fleurs
- crudités
- oignons
Aujourd’hui, il existe pour vous des solutions médicamenteuses adaptées, demandez conseil à votre pharmacien.
Les signes d’alerte : demandez conseil à un pharmacien très rapidement
- Vous avez de plus de 45 ans
- Vous êtes traité par AINS
- Vous avez du sang dans les selles ou vomissement de sang
- Vous présentez une perte de poids
- Vous avez des vomissements persistants
- Des difficultés à avaler ou douleur à la déglutition
- Antécédents de cancers digestifs
- Antécédents d’ulcère gastro-duodénal
Cas N°3 : Digestion difficile
«Je digère très lentement», «J’ai souvent envie de somnoler à la fin d’un repas», «Je ressens des lourdeurs et j’ai parfois des nausées»…
« Evitez de consommer les principaux aliments dits de « digestion difficile » :
- fromages très fermentés
- charcuteries très grasses et épicées
- graisses cuites : sauces brunes, fritures, panures
- matières grasses en trop grande quantité
- alcools forts, en général, ou trop grandes quantités de vin »
Aujourd’hui, il existe pour vous des solutions adaptées, qu’elles soient hygiéno-diététiques et/ou médicamenteuses.
Les signes d’alerte : demandez conseil à un pharmacien très rapidement
- Vous avez de plus de 45 ans
- Vous êtes traité par AINS
- Vous avez du sang dans les selles ou vomissement de sang
- Vous présentez une perte de poids
- Vous avez des vomissements persistants
- Des difficultés à avaler ou douleur à la déglutition
- Antécédents de cancers digestifs
- Antécédents d’ulcère gastro-duodénal
Conseils d'hygiéne
- Évitez les repas abondants et riches en graisses.
- Évitez certains aliments tels que chocolat, épices,piments, jus d’agrumes, boissons gazeuses.
- En cas de brûlures d’estomac avec ballonnements, évitezles aliments favorisant plus particulièrement l’apparitionde ballonnements tels que pain frais, légumes secs, choux,choux-fleurs, crudités, oignons.
- Variez votre alimentation.
- Normalisez votre poids et faites de l’exercice.
- Évitez la pratique d’un effort important après le repas.
- Évitez le tabac et limitez la consommation d’alcool.
jeudi 20 novembre 2008
Bonnes conditions pour aller à la selle
Manger un petit déjeuner habituel
Thé pain
Café pain
Lait pain
Jambon ou œuf
Aller à la selle dès que le besoin arrive
Boire un bon verre d’eau fraîche
Aller à la selle dès que le besoin arrive
Mettre une crème anesthésiante sur l’anus
Puis sur le suppositoire contre la constipation.
Aller à la selle dès que le besoin arrive
Aller dans la salle de bain,
Poser les coudes sur le lavabo,
Croiser les bras en appui sur le lavabo
Dos droit
Et expirer à fond,
Le ventre rentre automatiquement
Faire cet exercice plusieurs fois
Aller à la selle dès que le besoin arrive
S’asseoir en tailleur sur le lit
Ou au bord du lit ou s’allonger
Masser le ventre en appuyant en commençant :
Par le haut droite (foie)
Tout droit vers la gauche (intestin transverse)
Descendre vers le bas gauche
Obliquer vers la droite
Jusqu’à l’appendice
Remonter haut droit
Recommencer
Aller à la selle dès que le besoin arrive
Aller à la selle dès que le besoin arrive
mercredi 19 novembre 2008
Comment pousser sans perturber le périnée
Il faudrait se rapprocher de la poussée naturelle ou physiologique .
Le problème est simple, en théorie :
Il s'agit de ne pas pousser le diaphragme vers le bas, en gonflant le ventre, mais d'obtenir un serrage puissant des abdominaux bas, en ceinture.
Ce sera donc une expiration (souffler), qui serre le ventre et refoule le diaphragme vers le haut
Mais si on se contente de souffler tranquillement, il n'y aura pas d'augmentation de pression, puisque le serrage sera compensé par la remontée du diaphragme qui fera de la place en hauteur.
Il faut donc freiner l'expiration,
c'est-à-dire mettre une résistance à la sortie de l'air, pour que le diaphragme ne remonte pas trop facilement, pour obliger les abdominaux à travailler plus fort pour refouler ce diaphragme vers le haut.
Si le tube de dentifrice est un peu bouché, il faudra une pression plus importante pour faire sortir la pâte. ..
donc : on va expirer(souffler), puis laisser se faire une inspiration et serrer fortement les abdominaux bas, concentriquement, pendant qu'on résiste à l'écoulement de l'air avec la main.
La pression va augmenter dans l'enceinte abdominale mais les viscères seront dirigés vers le haut et non vers le bas, puisque le diaphragme ne descend pas mais au contraire remonte très progressivement.
La contraction au niveau le plus bas des abdominaux soutient, elle aussi, les organes en dessous et les plaque contre le sacrum, qui offre un point sur lequel l'appui devient efficace.
Si vous avez une bonne position, penché en avant, l'axe de poussée est bien aligné, le coccyx tiré en arrière et le sphincter s'ouvre sans bomber.
Si vous regardez un nourrisson, après trois mois environ,
Il ramène ses cuisses sur son ventre, bloque la glotte, devient tout rouge et émet une sorte de grognement : l'air sortant difficilement, il s'agit donc d'une expiration très freinée.
Mais si vous touchez son bas-ventre pendant qu'il pousse ainsi, vous verrez qu'il n'est pas en train de gonfler le ventre en le poussant en avant, il ne fait pas « sauter la ceinture ».
Au contraire, son abdomen est très dur, très tenu en bas, et c'est cela qui est important pour que seul descende le contenu, c'est-à-dire les selles, et non le contenant, le rectum et tous les autres organes autour.
COMMENT S'ENTRAÎNER
Prenez un ballon à gonfler, rond (les longs sont trop durs), pas trop gros.
Asseyez-vous, penché en avant, dos étiré.
Expirez (soufflez),
laissez-vous inspirer tranquillement puis
serrez fortement le bas du ventre, en même temps que vous soufflez dans le ballon.
Il est important que l'effort parte du ventre et non de la poitrine.
Il ne faut pas se tasser, laisser descendre la poitrine, mais au contraire grandir en expirant, pousser vers le haut tout le corps.
Le ballon offre une résistance à la sortie de l'air.
Pour la vaincre, il faut que les abdominaux soient assez forts pour refouler le diaphragme malgré la résistance.
Gonfler un ballon.
Premier temps: blocage.
Deuxième temps: expiration.
Tant que vous n'arrivez pas à le gonfler, vous devenez rouge, il y a une forte pression dans la tête et dans l'abdomen, et vous ressentez une poussée résultante sur le périnée.
Si vous arrivez à souffler dans le ballon, vous sentirez les différentes pressions diminuer.
Il n'y aura plus ce « bombé » vers le bas, mais au contraire la sensation que tout remonte, sans que vous ayez contracté le périnée.
En réalité, il est tiré vers le haut avec tout le reste par le diaphragme qui a commencé à remonter.
Mais votre ceinture abdominale s'est serrée de plusieurs crans!
La pression augmente donc autour de l'ampoule rectale, qui est alors plaquée contre le sacrum mais maintenue à sa place.
C'est donc le contenu qui va sortir et l'ampoule rectale va pouvoir se retirer vers le haut.
Exemple du vomissement
On peut encore comprendre ce système de pressions suspensions en observant ce qui se passe dans le vomissement:
une forte contraction des abdominaux en ceinture (pas ceux des ciseaux et pédalages) refoule le diaphragme et l'estomac.
C'est donc bien dirigé vers le haut.
Mais si vous avez une gastro-entérite et que vous avez en même temps la diarrhée, vous verrez que ça sort par tous les bouts, en jet en général!
C'est le tube de dentifrice serré au milieu et ouvert aux deux extrémités!
Et vous pourrez essayer de serrer votre périnée, de retenir, vous verrez qu'il est impossible de le maintenir quand le diaphragme remonte ainsi.
En fait, c'est la remontée du diaphragme qui va ouvrir le passage au moment de la défécation et non sa descente, comme dans la poussée bloquée.
La même chose se produit pendant l'accouchement.
Les femmes qui vomissent accouchent, car la poussée est très efficace et le périnée s'ouvre devant le bébé.
C'est pourquoi l'apprentissage de la poussée défécatoire pendant la grossesse est un bon entraînement pour l'accouchement, mais il faut que la future maman apprenne à pousser les selles, qui sont dans l'ampoule rectale, c'est-à-dire au niveau du bassin. contre le sacrum (étage périnéal), sans pousser le bébé qui est encore dans l'utérus, à l'étage abdominal.
Or, si elle pousse en bloquant le souffle, elle sent qu'elle fait descendre le bébé et l'utérus en même temps que le rectum et les selles.